Merci Itrinit
Voici une traduction en français de ces magnifiques paroles, faite par deux imazighen que je salue amicalement, B & F LAASRI. Ayyuz nnun! Jusqu'à quand ?
L'enfant joue avec l'oiseau mourant entre ses mains
Sans se soucier qu'il se noie ou qu'il atteigne la rive
Je t'en prie, Tanger, parle-moi d'eux,
Combien en as-tu vu disparaître ?
Ils voulaient s'enfuir, mais ne voulaient pas nous quitter
Ils étaient assoiffés d'air et de liberté
Lequel des oiseaux sera élevés dans la soif et la douleur ?
Fuite... Fuite....
Celui qui atteint la rive se livre aux souffrances
Celui qui se noie ne nous laisse que la tristesse.
Vous sentez-vous coupables ou bien êtes-vous sans cœur
Quand les pauvres se noient les uns après les autres ?
Ceux qui profitent accumulent les jeux et les plaisirs
D'autres emprisonnés essayent de fuir leur vie amère
Rêvent d'Eldorado, sans jamais l'atteindre
As-tu acheté ton exil ou est-ce le reste de tes jours que tu as vendu ?
Je pleure pour eux... on pleure...
Celui qui atteint la rive se livre aux souffrances
Celui qui se noie ne nous laisse que la tristesse.
Quand les portes se ferment on essaye les "fenêtres"
Même s'ils doivent surmonter les vagues,
Même si leurs jours sont comptés
Aidez les oiseaux à vivre ou laissez les atteindre les cieux
Voilà ma parole... laissez-moi la parole....
Yuba, mars 2002 (Adaptation de B et F. Laasri)