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| Sujet: Mon Iliade Jeu 1 Oct - 23:49 | |
| - Toufitri-Tafraout a écrit:
- Autrefois, humbles et bienfaiteurs
On nous considérait tels de braves hommes Et même si nous n'étions pas libérateurs, Nous savions rester bons en somme! Notre enviable projet et notre bon devoir Offraient toujours un peu de chaleur Et durant des temps, l'élite du savoir Nous étions resté auprès des meilleurs. Dans le fond, de simples philanthropes Nous étions synonymes de générosité Et c’était bien sûr contre les misanthropes Que nous menions bataille avec ingéniosité On avait réussi à couronner nos intentions ! Car nous avons tant pleuré pour l’humanité Et souvent devant l’objection ou la constatation Nous nous retirions et laissions la vanité On se disait dans la jubilation « la paix, est un bien grand salut enviable » A ceux que la vie n'avait pas satisfait ou que le destin n'avait pas rendus notables. Défier donc pour nous les maux du chagrin Était moins supportable que la soif Mais pire encore était de braver la faim Pour qui la postérité n’avait que peu de soif. Rien ne pouvait nous éviter d’être vrai Ou juger vraiment notre peu d’amour donné, À celui que l’on voyait fidèle et vrai, Et qui ne prenait jamais ce qu’il aurait donné. Dans notre cercle où l’on honore la sagesse L’immense amitié envers nous semblables Était ce qu’il nous affairait sans cesse Tout comme l’honneur des gueux humbles. Car, le notre était bien celui de chacun Plus grand certes, que le devoir en avoir L’honneur pour tous, bien qu’aucun Ne devait en user comme pouvoir. Respecter autrui était notre voeu Un désir inné que nous avons en nous Pour l’ensemble de nos instants de voeux Consacrés aux joies qui nous unis à vous ! L’union avec la paix était notre épopée Triomphe de nos espoirs les plus fous Que l’on avait portant réussi sans épée Et que l’on semait au nom de vous tous. Tout comme la paix, l’odyssée De notre raison devait nous guider loin De l’hypocrisie. Quitte à rendre embarrassé Les geôliers de l’espoir, devenu besoin ! Mais puisque l’espoir, de peur du décevoir Se voyait surgir de la crainte de nos charmilles Notre bonté nous apaisait dès le soir Avant d’y rêver à nouveau en famille. Fières nous avions aimé l’humanité Et l’amour de notre prochain paraissait Comme notre devoir occulte. Vanité Que notre raison ne pouvait délaisser. Nous étions des hommes de coeur Avides de sécher les larmes qui coulaient Dans de nos veines désertées de rancoeur larmes qui parce que martyrs fuyaient !
A99a wadil amerzig Salut toufitri Voilà un autre beau poème que tu as posté de la part de notre ami poète Aqqawdilamerzig Je te remercie bravo ami poète Amitiés :fleur: |
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