J’ai juste envie, d’un monde un peu plus serein, paisible, où je peux aligner mes folies avec rimes, que je m’exprime en me prélassant sur un tapis de soie, sans plus me pincer sur les doigts, lorsque je chante le lion et l’arganier avec mes émois!
Oui, les mots malgré qu’ils soient mous, doux abrasifs ou sélectifs, ont aussi besoin d’un répit !
Le poète n’est pas toujours quelqu’un qui hurle avec folie déraison et dérision avec des mots les maux des autres, mais parfois il a aussi besoin qu’on l’aime !
C’est pour ça qu’il disparaît le temps d’un automne de mots, les feuilles dorées d’érables n’ont pas besoin qu’ont les ramasse tellement elles sont différentes les une des autres, finalement elles sont bien là où elles sont !
L’Arganier continue son agonie, victimes d’un endémisme cruel, il ne peut qu’agoniser dans ses regs sablonneux à la merci des caprins qui le caressent dans le sens des épines !
Le poète est un môme, on apprécie son innocence, et on oublie son arrogance, il est malin le poète, il glisse toujours les vraies préoccupations dans de fausses lignes, un peut comme le chanteur ! Il peut presque tout dire mais seulement en chantant !!!!
Toufitri
Mon poème que j'aime!!!
Du haut de l’édifice
Mon ami Ifis
La brillante silice
A fait des orifices
Tu scrute les bâtisses
O ifis Ulysse
Je me souviens qu’Alice
Qui était novice
A voulu que tu rugisses
Ton châtiment d’Anubis
L’a rendue factice
Plus de sacrifice
Pour voir les artifices
Le rouge et le jaune jaillissent
Aux pieds de tes calices
Ar itmnad ifis ifiss
La7 asnus wala 7tta ayyis
C’est avec du métal en lisse
Qu’on tapisse
La vallée de la silice.
Sans que ces coulisses
Ne la dévêtissent
Les bruits qui assourdissent
Quand tu es en crisse
Is accomplissent
Un autre sacrifice
Dame nature en abscisse
Tu as jaunit et que tu rougisses
Devant ce supplice
Que te donnent tes fils
Toufitri