Pérégrinations d'un glossateur apatride
Dédié à ma Tourterelle et à Sylvia
Agile mais fragile car d'argile pauvre bougre est conçu
Tout comme l'amphore en glaise cuite déchue se casse
Ce moi-ci méconnu de moi-même tel Icare têtu et déçu
Des ailes de fortune en cire en chute libre tombe de grâce
Du cordon ombilical qu'on enterre empan sous terre
Persiste le souvenir résiste au temps autant qu'existe
Le poète imprécateur meurtri de vers en rime qui insiste
A ce qu'un testament s'écrive un clou se rive sans taire
Parole de casanier dont l'idole est l'arganier séculaire
Ultime volonté du grabataire incognito et tôt mourir
Entouré d'amis intimes le thrène s'enchaîne populaire
Baigné béat sans nulle envie ni le moindre espoir
Poème en berne aux ténèbres amie Sylvie via sil la larme
Noème en ternes termes ô Tourterelle le glas sonne alarme
Bah restez baba quand bibi boude ici-bas métro boulot dodo
Va restez vaillantes lors l'aède s'en va sans fardeau sur le dos
Zalhoud