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 Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar

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Mohamed ouagrar




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MessageSujet: Re: Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar   Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar - Page 2 Icon_minitimeMar 6 Avr - 14:28

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L'historien et poète amazigh ALI AZAYKOU n'est plus !
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11/09/2004, 09h20 #1 (permalink)
Agraw_n_Bariz
Membre actif



Date d'inscription: janvier 2004
Messages: 894

--------------------------------------------------------------------------------

L'historien et poète amazigh Ali Azaykou est décédé hier à la suite d'une maladie.

En lui, Tamazight a perdu l'un de ses fils les plus valeureux. Il faisait partie des militants amazighs de la première heure.

Que son âme repose en paix !

-------------------------------------

Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas, voici une petite biographie faite par Claude Lefébure :



Ali Sadki, dit "Azayko" parce que ses parents sont originaires de la tribu berbérophone des Izouyka (entre Agadir et Tiznit), est né en 1942. Sa première scolarité s'est faite à Tafinegoult, au sud du Tizi n Test, avec des maîtres français. Il a ensuite fréquenté l'ةcole du Pacha, à Marrakech, un établissement nationaliste. Vers dix-huit ans, dans le milieu de l'ةcole régionale d'instituteurs de la même ville, un peu comme sortant d'une hypnose, il se ressent "berbère". ہ la rentrée scolaire 1962, on l'envoie faire classe à Imi n Tanout.

Ayant décroché le baccalauréat en candidat libre, il intègre à la fois la Faculté des lettres et l'ةcole normale supérieure, pour obtenir en juin 1968 la licence d'histoire-géographie et le Capès. Ali Azayko enseigne alors deux ans dans le secondaire, à Rabat. La seconde année (1969-70), il participe en sus, avec Brahim Akhyat, Ahmed Boukous, Abdallah Rahmani "Jichtimi" et quelques autres à un programme de soutien éducatif pour les étudiants et les commerçants que leurs origines berbères handicapent. Abrités par la Chambre de commerce, ces cours bénévoles seront pourtant interdits au terme du premier exercice.

Azayko gagne alors Paris où il fréquente l'ةcole pratique des hautes études et l'enseignement de berbère de Lionel Galand à Langues O. De retour à Rabat, il enseigne l'histoire en Faculté et se montre actif dans le cadre de l'Association marocaine de recherches et d'échanges culturels (Amrec), née des cendres du programme de soutien éducatif. Sous son impulsion débute le périodique Arraten, "Scriptions" et paraît Imouzzer, "Cascades", une anthologie poétique révélant de lui quatre pièces. Car depuis sa vingt-cinquième année, Azayko a entrepris d'amener la lyrique berbère au stade de l'écrit. Autres fruits de la créativité, sa fille Tilila et son fils Ziri naissent en 1973 et 1975, porteurs de prénoms audacieux comme une novation de style.

S'étant éloigné de l'AMREC, Azayko fonde en 1981, avec Mohammed Chafik, de l'Académie royale, l'Association culturelle Amazigh où prédominent les gens du Moyen-Atlas. La conférence-débat sur la civilisation berbère organisée autour de Léopold Sédar Senghor (avec Mahjoubi Aherdane, ministre d'ةtat, Chafik, Chaouki, Moatassime, etc.) connaît un retentissement certain. L'éphémère organe de l'Association publie d'Azayko, sur la place qui devrait revenir à la langue berbère, la première partie d'une étude dont la suite, imprimée en avril 1982 dans la revue d'Aherdane, allait valoir douze mois de prison à l'historien-poète sorti du giron chleuh. Ce sera dans sa vie un tournant: il y laisse de sa santé mais la fibre poétique se renforce, des amis assidus le soutiennent; au sortir de l'épreuve, l'universitaire retrouve son poste.

Ali Sadki Azayko a publié deux volumes de vers transcrits en caractères arabes: en 1989 Timitar, "Tessères", avec 33 pièces; en 1995 Izmoulen, "Cicatrices", riche de 19 poèmes; pour ce dernier recueil, il a raté d'un souffle le Prix marocain de la création littéraire.

Une vingtaine de ses textes ont bénéficié des compositions musicales et des interprétations du refondateur de la chanson berbère marocaine, Ammouri Mbarek.

Claude Lefébure
Paris, juillet 1999
Mediterraneans / Méditerranéennes n°11
Voices from Morocco / Voix du Maroc
Winter / Hiver 1999-2000




[ Edité par Agraw_n_Bariz le 11/9/2004 9:23 ]
__________________
Tamazight i tudert


13/09/2004, 12h11 #2 (permalink)
agerzam
Webmaster





Date d'inscription: mai 2003
Messages: 11 084

--------------------------------------------------------------------------------



Sa biographie, des poèmes et des extraits sonores sur :

www.mondeberbere.Com
__________________


Ur illa kra bla kra !






23/09/2004, 12h18 #3 (permalink)
agerzam
Webmaster





Date d'inscription: mai 2003
Messages: 11 084

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http://www.mondeberbere.com/poesie/azayku/izmulen/present-fr.htm
__________________


Ur illa kra bla kra !






23/09/2004, 19h24 #4 (permalink)
assif76
Membre récent



Date d'inscription: février 2004
Messages: 289

--------------------------------------------------------------------------------

c'est avec le coeur serré que j'ai appris le decès de cette figure emblimatique de la poésie berbère qui fut Ali Sedki Azaykou.j'ai connu l'homme tout d'abord à travers sa poésie que chantait Ammouri Mbarek et en suite à travers ses recueillements de poésie ainsu que ses articles.c'était un brave homme qui a brisé le taboo que la question amazigh était dans la maroc des anneés 70/80 cequ'il lui vallu l'emprisonnement et les harcélements du makhzan.bref je ne peux en aucun cas prétendre parler de sa contribution et de son poids au sein du mouvement culturel amazigh en quelques lignes,ni d'ailleurs en quelques pages.c'était une icône et un grand repères.toutes mes condoliances vont d'abord vers sa famille,et à tous ceux et celles pour qui il luttait,en l'occurence tous les imazighen.at irhm rbbi issous3ou fllass.


23/10/2008, 19h21 #5 (permalink)
uzop
Banned



Date d'inscription: janvier 2008
Messages: 541 Re : L'historien et poète amazigh ALI AZAYKOU n'est plus !

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Histoire ne pas oublier ce grand personnage Amazigh du Souss : Ali Sidki Azayku




Tags
ali, amazigh, azaykou, lhistorien, nest, poète


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MessageSujet: Re: Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar   Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar - Page 2 Icon_minitimeMar 6 Avr - 21:10

Azul gwma Mohamed ouagrar
Ark snimmirgh ,ark ssimghurgh f madd tiwit izlin s igllin n Ali Sidqi Azayku
Hann tawwuri ad add ittagurn a gwma tawwuri lli issimghurn imartatn d imassann n tmazight d tmlazgha!
Ayyuz nk a gwma Mohamed
Ar timlilit
Ujjigh ak afulki d ufra d tumrt gh utdrt d tugtt n usnflul!
Gwmak zalhoud tajdigt merci
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Mohamed ouagrar




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MessageSujet: Re: Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar   Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar - Page 2 Icon_minitimeLun 10 Mai - 17:30

AKTTAY

Aslal ur jji tn nmmdî
Amr gh imi nnun
Awal nmgan iznzâr
Tifawin nul
Asmuql nm igh muddan
Krzn timitar
Tasa nu tga ajddig
Igh d urrin mgrn
Awal igh yad ngaddan
Ur a-ssar afin
Ad inin mamnk
Ad d ikti wayyur adân
Inin idmarn n mddn
Ma f ccan aghad
Taguri tga taznzûmt
Makh ad ur allakh ?
Imttâwn inu gguzn
Ul inu yarud
Tumrt imghin kh tgudî
Il inu dln akh
Tattsâ nu tga amttâ
Ma s ra-nara tillas ?
Ul inu ar a-ttmnidn
Ghaln tikrkas
Tayri nu tga ajddig
Igr nnun igh iqqur................ 23/03/1976 Ali azayko : (Timitar p.67)
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MessageSujet: Re: Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar   Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar - Page 2 Icon_minitimeMar 11 Mai - 0:40

Azul gwma ouagrar
Ark snimmitgh ark ssimghurgh f tamdyazt adv iziln idran idusn igan tin tayri tin umdyaz ngh axatar igllin n Azayku adt iwala Rbbi s timila ns mqqar akkw ur yafud acku iddr gh izlan ns d ulawn ngh
Gwmak Zalhoud tajdigt merci
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ijjanit*

ijjanit*


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MessageSujet: Re: Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar   Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar - Page 2 Icon_minitimeMar 11 Mai - 0:42

Timdyazin n dda 3li,gant turarin,gant tiwckinin,mmiment,artnt'enn ittsyafa kuyan,7bant aZawan,ur annigh anaw nsent dar kra n umdyaz amazigh!
R'abedda nsnimmir da 3li,mqqar yafuD,aytyant ar angh yakka izmaz n tumert,gh tmdyazin nes turarin da mi ntslla dar unaZur 3mmuri mbarek,ngh tilli n7sa,ngh tilli naqqra gr tfrawin n'idllisen ns!
S'uzzgzel:Amdyaz ad,imquuuuuuuur!!
Tanmmirt nnun Mass Ouagrar
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Mohamed ouagrar




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MessageSujet: Re: Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar   Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Mai - 22:55

Tanmirt id mass zalhoud d ijjanit* : igllin n uzayko anmghur negh ad iga ur rad t nttu..may ann af igh ufigh mad fllas ittuynnan nigh fllas ittyuran rad t id awigh s ghid . lol!
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MessageSujet: Re: Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar   Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Mai - 23:01

Azul Mohamed Ouagrar
Tanmmirt
Lligh trit add tawit tirra zlinin s igllin n Da Ali Azayku,righ add ghid gegh yat tazdayt s idlisn ns:


http://www.mondeberbere.com/azayku/oeuvre-fr.htm


Ayyuz nk
Ar timlilit
Ujjigh ak afulki d ufra d tumrt gh tudrt
Adk yajj Rbbi i TAMAZIGHT
Ad ak yajj Rbbi TAMAZIGHT

Gwmak Zalhoud tajdigt merci
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Mohamed ouagrar




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MessageSujet: Re: Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar   Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Mai - 20:18

Ali Sadki Azayku
(1942 - 2004)
POÉSIE

Izmulen

Ahyyâd
Akwfay n immi
Ilulluyen / errances / Umherirren
Izmulen
Compte-rendu de lecture


Timitar

Adjar n tudert / voisin de la vie
Awal / Meine Zunge / Mother Tongue / Le verbe
Imula / les ombres
Jenbilyi / Gennevilliers
Taguri / Der Vers
Taketbiyt / La Koutoubia
Tikessâd
Una n irafan / puits de la stérilité
Yat / Une
Compte-rendu de lecture


Izenzâm
Yat tabrat

Audio (Real Audio) - Poèmes dits par Ali Sadki Azayku lors de la soirée poétique et musique à l'IMA le 17 ocotbre 2002
Introduction du poète
Awal / Paroles
Taketbiyt / La Koutoubia
Taghufi / Désir


HISTOIRE / ESSAIS

Histoire du Maroc ou les interprétations possibles

Ce livre est un recueil d’articles que Ali Azayku a publié dans des revues scientifiques, telle que Hespéris-Tamuda. Ces articles sont consacrés à l’histoire sociale et politique des sociétés rurales de l’Atlas et leurs rapports avec le pouvoir central. Il s’est attaché, à travers des thématiques souvent ignorées par l’historiographie dominante – tels la production des oulémas ruraux, la position de la zaouïa rurale et l’apport de l’interprétation sémantique des noms des groupes tribaux dans la compréhension des généalogies classiques –, à renouveler le champ de la recherche scientifique sur le Maroc.

La montagne marocaine et le pouvoir central : un conflit séculaire mal élucidé
L'interprétation généalogique de l’histoire nord-africaine pourrait-elle être dépassée ?




Al-islam wa al-amazigh (L'islam et les Amazighs)

Dans cet ouvrage, Ali Azayku s'est attaché à mettre en exergue les principales étapes de l'invasion de l'Afrique du Nord par les conquérants musulmans. Il a surtout tenté, en jetant un regard nouveau sur les sources anciennes écrites en arabe et par des géographes et chroniqueurs musulmans, de caractériser les processus complexes qui ont permis d'assimiler cette région à l'univers culturel et politique dit musulman.


Namadij min asma’ al aalam aljoughrafiya wa al bachariya al maghribiya (Quelques exemples d’onomastiques marocains)

Ce livre est un petit lexique regroupant les noms des personnes (el-Goundafi, Taàzza bent Naceur), des lieux (Aghbar, Tafingwelt, Tawinext) et d’institutions sociales (Agadir, Amezwar, Ayt Rebàin) des Amazighs au Maroc. L’auteur s’est particulièrement attaché à chercher le sens lexical de ces onomastiques en langue amazighe, de situer dans l’histoire leur émergence et leurs fonctions et de déterminer le rôle que les institutions et les personnes ont joué dans la vie sociale et politique des Amazighs.

Table des matières


Amazighité - Débat intellectuel

Amazighité et débat intellectuel est publié par le Centre Tarik Ibn Zyad (Rabat). Cet ouvrage regroupe des articles publiés depuis 1969 dans différents journaux et revues marocaines à propos de l’amazigh. Il contient une partie de la production intellectuelle de Ali Azayku, en particulier le compte rendu qu’il a réalisé sur le livre de Hmad Amzal, Amanar, publié en 1968, dans lequel il relance le débat sur la question de la transcription en amazigh. Ce texte s’intitule Le retour à la culture populaire : authenticité et racines profondes (Sawt al-Janub [Voix du Sud], 30 décembre 1968).
Cet ouvrage contient également les articles suivants de Ali Azayku :

L’histoire du Maroc, telle qu’elle est et ce que devrait être (Kalima, n°1, fév. 1971)
Certains problèmes inhérents à la recherche historique au Maroc (Kalima, n°2, juillet 1971)
Quand notre histoire est méprisée et notre dignité est malmenée (Kalima, n°4, mai 1972)
Réflexions sur la langue et la culture amazighes (Awal, n°2, 1986)
Le Patrimoine et le projet d’avenir (al-Balagh al-Maghribi, 25 décembre 1982), publié alors qu’il était en prison
Pour une véritable conception de notre identité culturelle (Amazigh, n°1, 1981), article à l’origine de son incarcération.


Rihlat al-Wafid fi axbar hijrat al-walid fi hadihi al-ajbal bi idn al-Wahid (Relation de voyage du Marabout de Tasaft dans le Haut-Atlas), (écrit par le fils du marabout Abadallah Ben Al-Hajj Brahim At-Tasafti), édition et annotations, Kénitra, publication de la faculté des Lettres et Sciences humaines, 1993.

Ce livre est une édition critique d’une chronique écrite par le fils du marabout de Tasaft (Haut-Atlas), en cavale parmi les tribus de l’Atlas à l’époque de Moulay Ismaïl. Le texte a certes un intérêt historique, par son appréhension des rapports entre le pouvoir central et les sociétés rurales ainsi que les structures sociales prévalant à cette époque. C’était d’ailleurs l'une des préoccupations de Ali Sadki Azayku. Mais l’édition de ce texte se caractérise essentiellement – outre la confrontation des différentes exemplaires existants avec la traduction effectuée par Justinard au début du XXe siècle – par l’effort déployé par l’auteur pour vérifier les noms des lieux et les retranscrire correctement.


Iswingimen mezzîynin (Tifawt)
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Mohamed ouagrar




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MessageSujet: Re: Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar   Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar - Page 2 Icon_minitimeMar 3 Aoû - 14:15

Had yat tmzgunt gh youtube f igllin n dda 3li azayku : Hommage à dda 3li
https://www.youtube.com/watch?v=yKmwC14LL3Y


Idée et préparation dramaturgique : Mohamed Ouagrar.
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Mohamed ouagrar




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MessageSujet: Re: Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar   Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Aoû - 22:37

Asetta

Igh idda udar inu
s itran ssudun ax
issikl ax wakal
agwix annetfer adar nnex
nettan issen igh mmuddan
is a ka ttidun
annli dari
adif nettan ur issin
ad ikkat yan f wayyad
ikerf aghars
n tudert yajj amagur
ad as issutul
ann ukan yasi adar
s igh ibidd rulen
ssuteln as ar ttinin
adar nnes izerb
s ifassn asa ttidun
macc ur issen yan
ighal is bidden
yagwi a yedder ,s immut

nella x tillas iggutn
ar asnt nezzad
asetta n tifawin
tilmi,asetfer n wul nnex
as nettellem ijeddign

gh usetta amazigh
nerzem tifrawin,neqqel
taydgi tuggad
han adu n zik as kerzen
imuzaz ayur.

seg wammud "Izmuln"1995

Version française


Métier à tisser

Quand mes pas
vers les étoiles me dirigent
la terre me tire vers le bas
je ne puis les suivre
parce qu'ils croient
que tout voyage est errance
et moi qui raisonne encore
ma passion qui m'emporte ne sait
ni comment se conjuguent les pas
ni comment se cerne un chemin de vie
indécis l'homme vil quant à lui
lui tourne autour s'arrête
accuse le brave de légereté
lui disant" voilà que tu marches sur les mains
oubliant sa sérvilité
se croyant encore debout
il refuse de vivre

nous sommes en plein ténébres
nous tissons un ouvrage de lumières
de sa trame de fleurs
nous protégerons nos coeurs

au noble ouvrage de mon peuple
nous avons ouvert les digues
dans l'attente del'aurore qui poind
gare au vent matinal
c'était grâce à lui
que même les derniers-venus
avaient labouré la lune.


du recueil"Izmuln" (les cicatrices)1995

traduit par Tassadit Yacine et Ali Iken
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Mohamed ouagrar




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MessageSujet: Re: Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar   Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar - Page 2 Icon_minitimeVen 13 Aoû - 23:01

Hommage. Azayku l'Amazigh par Maria Daïf, TelQuel n°147
Le 10 septembre dernier disparaissait à l'âge de 62 ans Ali Sedki Azayku, l'un des pionniers du mouvement berbère. Historien émérite, poète moderne, "Dda Ali" a été, dans les années 80, le premier détenu politique de la cause amazighe.

En présence de ses amis les plus proches et de sa famille, Ali Sedki Azayku a été enterré à Igran, là-bas, dans son village natal près de Taroudant. C'était son testament. Ses dernières volontés dont sa fille, Tilila, a été la dépositaire. C'est ce qu'il voulait, reposer sous un arganier entre les plaines du Souss et les montagnes du Haut-Atlas.


Ali Sedki Azayku 1962 (DR)
Ali Sedki Azayku est discrètement parti. Deux ou trois articles dans les journaux, passés inaperçus. Puis, plusieurs pages sur Le monde amazigh, où des militants lui ont rendu un dernier hommage : "Il était le militant le plus fidèle à la cause amazighe", écrit ainsi Mohamed Chafiq, l'un des plus anciens compagnons d'Azayku.

Comment pouvait-il en être autrement ? Arrivé à Marrakech à l'âge de 8 ans pour sa scolarité, c'est le choc. Pour le jeune garçon, berbérophone, l'arabe est une langue inconnue. Dans son propre pays, il se sent très vite étranger. Plus encore : "Dans sa région, il avait fréquenté l'école française où on le traitait de sale arabe. À Marrakech, on le traitait de sale chleuh", rappelle Brahim Aqdim, président de l'Association Mohamed Khaïreddine. L'identité, à partir de là, sera au centre de tous ses questionnements. Son obsession presque. Et c'est à 18 ans, écrit Claude Lefébure, "dans le milieu de l'école régionale d'instituteurs de Marrakech, un peu comme sortant d'une hypnose, il se ressent berbère".

À partir de là, tout pour lui, tourne autour de la recherche de son histoire et de celle des siens. Après un baccalauréat en candidat libre, il rejoint la faculté des Lettres et l'École Normale supérieure. Mohamed Chafiq se souvient : "Il faisait partie des étudiants qui apostrophaient le plus leurs professeurs sur la vraie histoire du Maroc" (cf. Le monde amazigh). En parallèle, l'homme écrit. Beaucoup. Des articles sur l'amazighité du Maroc, sur l'histoire du pays, qu'il revoit et corrige : "C'est lui qui m'a encouragé à lire les grands auteurs de l'Antiquité, à me pencher sur l'histoire du Maghreb, celle d'avant Moulay Idriss, celle qu'on n'enseigne pas", raconte Brahim Aqdim.

À Paris, il rejoint l'École pratique des hautes études et l'enseignement du berbère de Lionel Galand à Langues O. Au Maroc, pays "arabe", l'amazighité est encore à l'époque un grand tabou et tous ceux qui revendiquent la berbérité du pays sont taxés de "sécessionnistes". Pourtant, de retour au Maroc, où il est enseignant d'histoire à la fac, Azayku publie des articles sur les organes arabophones La voix du Sud ou sur Al Kalima, portant sur l'importance de la culture populaire que les pays tiers-mondistes continuent de taire et d'ignorer : "Azayku est le premier théoricien de la culture amazighe. Ses écrits, même ceux qui datent du milieu des années 60, continuent à influencer les jeunes générations de militants", précise Brahim Aqdim. L'Amrec (Association marocaine de recherches et d'échanges culturels) est créée et Ali Sedki Azayku en est alors l'un des piliers, jusqu'en 1967, quand il monte avec Ahmed Chafiq une autre association culturelle, "Amazigh" : "Il a quitté l'Amrec parce qu'il était convaincu que le militantisme culturel ne suffisait pas, qu'il fallait passer à l'étape supérieure. Aussi, l'association Amazigh était-elle plus politique, plus audacieuse, et revendiquait la reconnaissance de la culture amazighe et l'enseignement du tamazight", raconte Ahmed Assid.

Arrive l'année 1982. Dans l'une des éditions de la revue Amazigh, Azayku publie l'article intitulé : "Pour une véritable approche de notre culture nationale", où il écrit entre autres, que la culture et la langue amazighe ont été opprimées et qu'elles devraient retrouver la place qui leur est due. La suite, Tilila, sa fille, la raconte : "Ils sont venus le chercher à la maison. Pendant 18 jours, personne ne savait où il était". Azayku est arrêté et envoyé à Laâlou, ancienne prison de Rabat. Son procès, sa fille et ses proches s'en souviennent : "Son avocate est venue lui transmettre un message, celui de revenir sur ses propos. Il a refusé", raconte Tilila. L'année 82/83, Ali Sedki Azayku la passera en prison, devenant ainsi le premier détenu politique militant berbère.

La détention de Azayku ne sera pas sans conséquences sur le mouvement amazigh : "Son emprisonnement sera l'élément déclencheur d'une prise de conscience dans le milieu des intellectuels amazighs et beaucoup d'association sont nées à ce moment-là", rappelle Brahim Aqdim. Sorti de prison, Azayku est fragilisé. Ses amis les plus proches interviennent pour qu'il reprenne son poste d'enseignant universitaire. Et les choses reprendront leur cours. Militant berbère il était, militant berbère il restera. Il continue à publier des articles sur la culture amazighe, et à écrire des poèmes. En 1984 sort Timitar (signes) : "C'était son premier recueil de poésie. En plus d'être un grand historien, Azayku était aussi un grand poète. C'est le premier qui a modernisé la poésie berbère, en renouvelant sa construction, en y introduisant un nouveau lexique, des symboles de la culture amazighe et des éléments de l'histoire de cette culture. Par ailleurs, Azayku a traité des thèmes nouveaux, comme l'identité et la langue berbères", explique Ahmed Assid. Plus tard, en 1995, sera publié Izmoulen (cicatrices), entièrement écrit en prison : "Sa poésie a quelque chose de tragique, de triste, de véritablement profond et à la fois révolté", commente le chercheur qui a consacré une étude aux écrits d'Azayku.

À la création de l'IRCAM, Azayku rejoint le conseil d'administration de l'institut : "Pour Dda Ali - c'est ainsi qu'il était appelé en signe de respect - l'IRCAM était pour les militants une aubaine qui leur permettait de faire entendre leurs voix, raconte Meriem Demnati, amie proche d'Azayku. Il est resté fidèle à ses idées jusqu'au bout et n'a jamais pris de gants pour dire ce qu'il pensait". Tilila Sedki, quant à elle, évoque dans ces termes le combat de son père : "Ce qu'il espérait par dessus tout, c'était que les Marocains prennent conscience de ce qu'ils sont et qu'ils soient fiers de leur identité et ce jusqu'à son dernier souffle. Il estimait qu'un peuple qui ne connaissait pas son histoire ne pouvait pas aller de l'avant". L'histoire, celle qu'il a été chercher dans les livres, mais aussi dans les montagnes et les tribus les plus éloignées, non celle qu'il a décriée : "Il fait partie des premiers historiens à écrire que l'histoire du Maroc a été falsifiée d'une manière horrible et puérile", écrit Mohamed Chafiq. Et c'est probablement pour cela qu'il est parti, sans avoir eu la reconnaissance qu'il méritait. Pour cela aussi qu'il dérangeait. Mais c'est aussi probablement pour cela qu'il aura marqué l'histoire du mouvement amazigh au Maroc. Définitivement.

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Mohamed ouagrar




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MessageSujet: Re: Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar   Ali Azayku : Protagoniste du modernisme poétique amazigh par M.Ouagrar - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Aoû - 5:17




Pensée et profondeur de Ali Sidqi Azykou (1942 – 2004)
Par: Mohammed Serhoual, Université de Tétouan – Maroc.

[…]
Irebbi a yiwi waxxa gix ghemkad akk ussax
Ass nnak nnan immut baba – k ur llin
Acki d ay iwi tasst ixsan d mas usin
Assemdel n baba – k tamazirt agh ira ad llin
Ixs – inw rix ad ifsi g imudal nnex
Irebbi ay iwi hann ad ur tettut awal ad
Irebbi ay iwi hann ad ur tettut awal ad
Baba – k
(Ali Sidqi Azaykou, Yat tabra zi Timitar Bariz, ass n 02 – 08 – 1970)
Bien que je n’aie pas eu ni l’occasion ni la chance de connaître ou de côtoyer feu Ali Sidqi Azaykou; néanmoins, je vais essayer de rappeler certains aspects de l’œuvre et de la pensée de l’enseignant – chercheur, de l’historien et du poète.
1-Azaykou, l’homme et l’œuvre: bref aperçu biographique
Faute d’une biographie, exhaustive en bonne et due forme consacrée à Azaykou, qui reste à faire, rappelons schématiquement quelques points de repères marquant de la vie de l’homme1.
1942: Naissance à Igran n Twinkht à quarante kilomètres de Taroudant au pied du versant ouest du Haut – Atlas.
Etudes primaires et secondaires et Ecole normales d’Instituteurs à Marrakech.
1962: Professeur de Collège à Imi n tanut.
1968: Maître – assistant à la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de Rabat
1970: Séjour à Paris en vue de préparer un doctorat de 3ème cycle sous la direction du Pr Jacques Berque.
1980: Professeur – chercheur à la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de Rabat
1981: Arrestation et emprisonnement pour avoir publié un article intitulé fi sabiili mafhumin àaqiqiyyin li Ãaqafati-an al waéaniyya [Trad. Pour un concept réel de notre culture nationale], publié dans Amazigh, no 1, dirigée par Ouzzin Aherdan.
1981: Procès condamnant Azaykou à plus d’une année d’emprisonnement.
1981: Etablissement du manuscrit Relation de voyage??
1988: Soutenance d’un D.E.S. à la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de Rabat, Mention Très bien.
- Publication de Timitar «Signes», recueil de poésies en tamazight.
1995: Publication du second recueil également en langue amazighe, sous le titre de Izmuln «Blessures». Il semble que Azaykou a d’autres poésies inédites à son actif et qu’il a émis le vœu de les faire connaître à titre posthume.
2003: Azaykou rejoint l’IRCAM en tant que membre du Conseil administratif et Professeur au Centre des Etudes historiques et environnementales.
2004: Vendredi 10 septembre Ali Sidqi est décédé à Rabat. Sa dépouille est inhumée en son village natal, Igran n Twinkht (région de Taroudant), selon le vœu du défunt.
Plusieurs poèmes et textes nécrologiques ont été produits à la mémoire du disparu, ils ont été publiés dans différents journaux nationaux.
Azaykou est un militant de première heure, il a défendu la langue et la culture amazighes depuis les années soixante. Il est membre fondateur de l’A.M.R.E.C. (Association marocaine de la Recherche et l’Echange culturels).
Il a contribué, tout au long de sa carrière, à la formation de plusieurs générations dans les différents cycles de l’enseignement: primaire, secondaire et supérieur.
Il est l’auteur de nombreux articles scientifiques publiés dans des revues nationales et internationales comme Kalima no 1, févr.1971 et no 2, juillet 1971 et no 4, mai 1972; Awal no 2, 1986; Al Balagh al- Maghribi, 25 décembre 1982 et Amazigh, no 1, 1981.
Il est également co – auteur d’un Dictionnaire amazigh destiné aux enfants.
Azaykou est également l’auteur de Histoire du Maroc ou les interprétations possibles (en arabe et en français), Centre Tarik Ibn Zyad, 2001, et de L’Islam et Imazighen (en arabe), Ed. Tamaggit, 2002, militant fervent et savant austère.
En abordant des thèmes de sa spécialité qui est l’histoire du Maroc, Azyakou plonge dans l’anthropologie amazighe. Nous sommes en présence d’un système de vases communicants où l’on passe de l’histoire à travers la langue pour embrasser la culture dans son ensemble.
Il est impossible d’embrasser l’œuvre de Azaykou dans sa totalité. Nous allons donc nous limiter à quelques textes choisis à titre d’illustration. Ces textes sont écrits par l’auteur en français, en arabe et en tamazight. Ce qui montre encore une fois que Azaykou est un honnête homme, ouvert à toutes les langues et à toutes les cultures. Ouverture qu’il a défendue et qu’il considère comme un atout et comme un enrichissement pour la personne humaine. Azaykou aime se ressourcer dans son patrimoine. Il est un homme de terrain, il a arpenté les contrées les plus enclavées du Grand – Atlas. Il a toujours allié l’action à la réflexion et il a fait preuve d’une maturité culturelle et scientifique notoire.
2-Azaykou, le militant: l’article – brûlot:
Il est un homme qui a lutté sur tous les fronts, il a utilisé tous les moyens légitimes en sa possession pour la défense de sa culture: recherche scientifique et production d’essais et d’articles. Nous allons reprendre le fameux article «incendiaire» considéré comme un brûlot à l’époque des années de plomb2; il fut publié en arabe3 dans la revue Amazigh, no 1, en 1981. Accusé d’avoir porté atteinte à la sécurité de l’Etat, la publication d’un tel article lui a coûté plus d’une année d’incarcération. On n’est pas loin du Moyen – âge. Le traumatisme psychique et l’effet sur le physique de la peine infligée sur la victime écrouée sont connus: une maladie cardiovasculaire chronique. Cette maladie incurable fut à l’origine de sa mort subite. L’histoire littéraire de la seconde moitié du XIXème siècle nous apprend que Emile Zola a rédigé son article célèbre J’accuse dans le journal L’Aurore pour défendre Alfred Dreyfus, injustement accusé dans une affaire d’espionnage au profit de l’Allemagne. L’article a eu l’effet d’une bombe au sein de la société française. Dreyfus fut innocenté vers les années 80 du 19ème siècle. Alors que Azaykou en voulant défendre sa culture fut emprisonné au début des années 80 du 20ème siècle. Et Azaykou va s’élever au rang d’une pléiade de poètes engagés, exilés ou incarcérés tels que Agrippa d’Aubignée, l’auteur des Tragiques, victime du catholicisme, religion officielle d’Etat4; il s’engagea dans la guerre religieuse opposant catholiques et protestants; Victor Hugo exilé sous la dictature de Napoléon III, rédigea ses Châtiments; André Chénier s’insurgea contre les excès de la dictature jacobine instauré au lendemain de la Révolution de 89 et fut monté sur l’échafaud, il composa son recueil de Poésies dans sa cellule. Et Azaykou écrira Timitar «Signes», nous y reviendrons.
L’article fut considéré comme incendiaire lors de sa publication; il s’agit de reconnaître la valeur de la culture marocaine en son propre terroir avant que cette question de la culture ne prenne une dimension politique.
Reprenons l’article point par point:
1-Le concept de culture: définition5.
2-Problèmes à caractère culturel à travers le monde.
3-Aspects du problème culturel dans les pays sous – développés.
4-Le cas du Maroc.
5-Le problème de la culture est un problème réel.
6-Les origines historiques du problème.
Ce qui fait la force de l’article c’est sa clarté et sa logique rigoureuse et sa cohérence, sa méthode déductive en entonnoir qui va du général au particulier. Azaykou a le mérite d’avoir mis le doigt sur une question cruciale concernant la culture marocaine, en refusant toute aliénation, en mettant l’accent sur le ressourcement dans la culture nationale amazighe tant occultée, bien que pérenne, tout en la modernisant, bien sûr. Cela n’est pas étonnant da la part de Azaykou qui a côtoyé le poète Léopold Sédar Senghor, père de la négritude.
Voici maintenant quelques idées de l’article en question: priorité du culturel sur l’économique pour sortir du sous-développement; la diversité culturelle n’est pas un handicap, au contraire, elle est un atout, une richesse; le rejet de toute assimilation culturelle au profit de la revalorisation de toute une culture dont les racines plongent profondément dans un passé lointain, ce passé a des répercussions importantes sur la personnalité et dignité de l’Etre en tant que tel. Le ou les destinataires visés par cet article sont désignés de manière explicite: l’Etat, les partis politiques, les syndicat et l’intelligentsia. La politique d’arabisation ne vise pas la substitution de la langue arabe au français, elle vise surtout l’éradication d’une autre langue non minoritaire, quoiqu’on en dise, il s’agit de tamazight, en l’occurrence. Signalons également que Azaykou n’exclut pas la langue arabe du puzzle linguistique marocain.
Azaykou fut pleinement conscient de la profondeur de sa pensée et de son caractère audacieux et logique pour un vrai essor économique du Maroc. C’est une coupure épistémologique avec le concept de culture à la marocaine, une invitation à un changement de mentalités et d’idées reçues.
3-Azaykou, l’historien et les idées forces
N’étant pas historien de formation, je vais essayer de dégager les lignes de force ayant trait à l’apport de l’auteur dans ce domaine sur le plan scientifique et méthodologique.
Il s’agit pour Azaykou d’une nouvelle approche de l’histoire du Maroc lorsqu’on se réfère principalement à ses deux livres: L’Histoire du Maroc ou les interprétations possibles, composé d’articles en français et en arabe et L’Islam et les Imazighen est une série de conférences données à des Etudiants de la Faculté des Lettres de Rabat.
La langue et la culture amazighes ont souffert et souffrent toujours de l’exogénéité qui se manifeste à tous les niveaux. Cette exogénéité se manifeste au niveau de l’emprunt massif sur le plan lexical, au niveau de l’écriture de l’Histoire des Imazighen par des étrangers ou des Imazighen d’obédience orientale ou occidentale. L’Histoire du Maghreb en général et celle du Maroc en particulier fait l’objet d’un certain nombre de distorsions et Azaykou a sonné le glas d’une telle écriture. Il invite les jeunes chercheurs à une nouvelle écriture de cette Histoire de manière sereine, neutre, objective et impartiale. Pourquoi justement l’Histoire? L’Histoire est la cible de mystifications, mystifications échafaudées par le discours de l’idéologie dominante. Et qui dit mystification d’un côté, dit dé –mystifications de l’autre. La mystification apparaît au niveau des certains événements historiques mensongers. On n’a qu’à prendre quelques exemples de l’histoire contemporaine post – coloniale ayant trait à la même démarche: glorifications de certains chefs de partis politiques issus de couches sociales citadines et occultations de l’œuvre nationale de certains héros de la Résistance armée marocaine, appartenant au milieu rural, comme Cherif Mohammed Amezzyane, Abdelkrim Al Khattabi, Abbas Messâadi et bien d’autres encore. Un second exemple de mystification se rapportant au Dahir berbère, il a un rapport direct avec la démystification de la Résistance des maquisards et des ruraux. Des épisodes du discours historique arabe sur le Maroc sont soumis à des ellipses, d’autres sont amplifiés à outrance et considérés comme des pages de bravoure. Des ellipses qui éclipsent bien des vérités à dénicher.
Azaykou attire l’attention des jeunes chercheurs marocains à étudier l’Histoire avec un regard nouveau et en faisant appel à toutes les sources et à tous les documents susceptibles de l’enrichir. La tradition orale dans laquelle est confinée la culture amazighe est d’un apport précieux et riche d’enseignements. D’autant plus qu’il existe un déséquilibre entre la culture arabe et la culture amazighe. La première est dotée d’une tradition écrite bien ancrée, même si l’usage de l’écriture est relativement récent par rapport à la parole, compte tenu de l’histoire de la civilisation humaine en général.
Les historiens arabes et occidentaux n’ont pas intégré la composante amazighe, outil fondamental pour une bonne compréhension de cette histoire. La langue autochtone est une composante fondamentale pour une approche solide et rigoureuse de l’Histoire marocaine. La langue «est l’un des meilleurs documents qui puisse aider à défricher le terrain».6 Tamazight «serait d’un grand secours, car elle nous permettrait de lire et d’interpréter correctement l’immense corpus tatoué à jamais sur toute l’étendue de la terre Nord – africaine»7. Il y a lieu de s ‘arrêter sur le verbe interpréter repris dans le titre de l’ouvrage sous forme de nom (interprétations, au pluriel), tout discours peut être interprété différemment et se prêter à plusieurs lectures.
Azaykou fut très attentif aux différents ethnonymes exogènes attribués aux Imazigen à travers l’histoire. Ces derniers sont toujours porteurs de connotations péjoratives8. Il les passe en revue, en analyse le sens étymologique et adopte la démarche d’un véritable linguiste avec des références à l’appui, sachant que ce domaine de l’onomastique pose de sérieux problèmes à cause de l’oralité. Mais Azaykou, lui, ne s’en tient qu’à l’usage d’un seul ethnonyme endogène amazigh.
Des conquérants arabes se sont permis des exactions au nom de l’Islam.
4-Azaykou, auteur de Timitar «Signes» et de Izmuln «Blessures».
Azaykou a fait également ses preuves en poésie. Ayant passé son enfance à Iger, un bastion de la culture amazighe, il a été pleinement imbu de cette culture avec toutes composantes: poésie, chants, proverbes, contes, légendes, etc. Cette culture le marquera et laissera des traces profondes et indélébiles. Il la portera dans ses entrailles avec la gestation d’un projet poétique en perspective. Des poésies verront le jour avec des titres empruntés à un lexique endogène creusé profondément et savamment recherché dans le terroir de ce patelin qui l’a vu naître Timitar «Signes» et Izmuln9. A ma connaissance, ces recueils n’ont pas fait l’objet d’une analyse poétique exhaustive. Un compte – rendu succinct de Izmuln portant sur la thématique est emprunté à Abderrahman Lakhsassi (Cf. www. mondeberbere.com): la composition du recueil remonte aux années quatre – vingt. Il est formé de 18 pièces qui traitent des souffrances endurées et des tourments subis par le poète. Les thèmes qui reviennent dans ce recueil sont l’amour, les déboires de la vie, la dépersonnalisation et l’aliénation de l’homme au sein d’un monde en mutation, tout en s’attachant cette même vie malgré ses vicissitudes. Le poète rompt avec la poésie traditionnelle et fait œuvre de créativité poétique tant au niveau de la forme par l’étendue et le volume des strophes et la recherche d’images poétique nouvelles.
Deux textes Yat tabrat et adjar n tudart vont être analysés; textes respectivement traduits de tamazight vers le français par Paulette Galand – Pernet et Mohammed Khaïr Eddine. Ces traductions montrent encore une fois la valeur et jugent de la notoriété poétique des textes traduits par ses pairs, de grands connaisseurs de littérature amazighe, eux aussi.
Le premier est un texte écrit relativement long formé de quarante vers, ce qui est un gage de la modernité chez le poète qui rend compte de l’ampleur et de la profondeur de la thématique traitée. Cette poésie non conforme aux canons de la poésie orale traditionnelle, généralement chantée et formée de quelques vers assonancés appelés izlan, pluriel de izli.
Yat tabrat est un texte de quarante vers ayant le ton d’une missive dont l’émetteur est le père qui est à l’étranger, et le fils, étant le destinataire, se trouvant au pays natal. Cette missive est véhicule plus d’un message; on y relève deux thèmes essentiels:
- Le discours du père est doté d’un message symbolique très fort, c’est celui de l’attachement à la terre des aïeux; le confort matériel de l’occident – si confort il y a – est précaire.
- Le poète est le porte-parole de la communauté amazighe millénaire, sans voix, elle est condamnée au mutisme.
Ainsi, le poète montre que tamazight n’est pas une langue impotente, et c’est à travers un langage, un style poétiques qui lui sont propres que Azaykou a pu exprimer ses idées – forces.
D’un point de vue formel, on peut noter l’absence de la ponctuation; celle – ci n’apparaît pas non plus au niveau de la traduction. Ceci est une subtilité de la part du poète qui malgré la transcription, la consignation par écrit du texte poétique, ce dernier est proche d’un état de langue dans lequel se trouve tamazight, langue de l’oralité, étant donné que la ponctuation appartient à la langue écrite. Le but est de ne pas forcer cette langue, ni de l’étouffer par les contraintes de l’écrit. D’autant plus que la poésie est chantée, elle est proche de sa nature orale. La diction du poème est à faire selon l’oralité, selon le groupe de souffle et selon le rythme de chaque lecteur. C’est cette rythmique propre à chaque lecteur qui préside au découpage syntactico – sémantique, ce qui permet une certaine liberté de lecture et d’interprétation. Le poème, malgré la rigueur et l’élaboration dont il a fait l’objet sur le plan esthétique, oscille vers la poésie de la tradition orale. Par conséquent, il se prête à merveille au chant. Il est proche donc de l’oralité; c’est là l’un des aspects de la profondeur poïétique de Azaykou dans le domaine de la poésie amazighe. Une véritable symbiose est née entre l’oralité et la scripturalité. Une preuve de grande maturité poétique.
On peut considérer que cette composition poétique est apparentée à la technique du verset, compte tenu de l’ampleur rythmique qui débouche sur des unités de sens dont les frontières sont floues et repérables selon le mode de lecture. On aura autant de poèmes que lecteurs, avec comme dénominateur commun ou comme constante la valeur esthétique du poème.
Néanmoins, on peut faire une lecture afin de dégager une structure générale du poème en faisant recours à des repères rythmiques balisés par le vocatif a yiwi «ô mon fils» répété dix – sept fois dans le poème qui est souvent précédé d’un verbe, exemple: ddrex a yiwi «j’ai vécu, ô mon fils», ssnex a yiwi «je sais, ô mon fils», rix a yiwi «je souhaite, ô mon fils», nnix a yiwi «j’ai dit,ô mon fils», zrix a yiwi «j’ai vu,ô mon fils», ur rix a yiwi «je n’aimerais pas,ô mon fils», usix a yiwi «je suis venu,ô mon fils». Le poète rompt avec les règles de la poésie traditionnelle et opte pour une nouvelle technique fondée sur un élan rythmique incantatoire et une musicalité des mots choisis pour leur musicalité faite d’allitérations et d’assonances.
Voyons maintenant comment le poète puise dans le stock lexical qualifié injustement d’indigence.
Il est vrai que l’une des missions du poète amazigh est de piocher dans le fonds lexicaux du terroir et d’expurger le maximum d’emprunts tant que la langue fourmille de toute une synonymie désuète et inusitée; et malgré cette richesse, nous constatons que tamazight est assaillie d’emprunts dont elle n’a pas besoin, si ce n’est pour le prestige du locuteur qui fait appel à des emprunts exogènes et oiseux. Le poète est aussi pleinement conscient de sa mission de veiller au renouvellement de la syntaxe par la création de nouvelles tournures souples, et par la revitalisation et la fertilisation du lexique qui doit être apte à exprimer de nouveaux concepts. Nous n’avons qu’avoir les titres des deux recueils dont le choix des termes est significatif: Timitar et Izmulen. Un vocabulaire sélectionné pour le texte dans sa totalité où l’emprunt se fait rare, le recours à ce dernier ne se fait qu’en cas de nécessité langagière.
Nous avons déjà dit que le texte se présente sous forme de missive et toute missive est un discours adressé par un émetteur qui est le père se trouvant à Paris et dont le destinataire est le fils resté au pays. Les deux protagonistes sont loin l’un de l’autre. L’indication spatiale est donnée par l’auteur en fin de texte, elle est suivie d’une indication temporelle: le 2 août 1970. Ce mois est par excellence un mois de vacances. Les rues de la ville de Paris sont moins peuplées que d’habitude, sinon désertes; d’où le contexte dominé par la solitude dans laquelle est composé le poème – lettre Yat tabrat. C’est la lettre du père décrépit par le labeur et la nostalgie de son pays. Il est vrai que le poète rend compte des conditions d’existences malheureuses dans lesquelles se trouvent les Maghrébins immigrés en France, loin de leurs familles. Il se met dans la peau de cette communauté maghrébine et nous rapporte leur endurance physique et morale; d’où l’importance et l’humanisme du poète qui transparaît en filigrane dans le texte. Une existence qui est loin d’être confortable dans un pays techniquement développé.
Le poème est d’une remarquable richesse au niveau de la thématique. Nous allons les citer très rapidement: la misère, le chagrin, l’errance, l’amour de l’indépendance, le rêve d’un bel avenir pour le fils resté dans le patelin, l’étonnement du père face au progrès réalisé par le pays d’accueil, incitation de son fils à s’engager dans la voie de la connaissance, autoportrait du père: tête chenue, visage émacié et décrépit, espoir du père et optimisme en l’avenir, invitation du fils à être jaloux de son pays, bannissement de l’exil, invocation finale et vœux d’être inhumé dans son village natal. Tels sont les thèmes de Yat tabrat, ils méritent une analyse plus profonde. D’où la vision prophétique du poète qui a déjà entrevu le danger du déracinement et de l’immigration bien avant qu’elle devienne illégale ou clandestine.
Bien que le discours poétique et le discours historique soient diamétralement opposés; le premier utilise le temps du présent et le pronom je qui appartient au discours; le second utilise le passé simple et le pronom il qui appartiennent tous les deux au temps du récit, Azaykou a excellé dans leur utilisation, même si la poésie privilégie la subjectivité et l’histoire relève de l’objectivité. La subjectivité et l’objectivité de Azaykou sont saines, elles convergent vers un même but: creuser profondément pour faire la lumière, toute la lumière sur la culture amazighe.
Le moment est venu pour que la culture amazigh accède au statut de patrimoine reconnu dans la vie quotidienne de la Nation marocaine et d’en finir avec toute marginalisation. Hommage donc est rendu à un homme de cette trempe qui a lutté et qui a milité sur tous les fronts.
Notes:
1 Ces indications biographiques sont glanées dans des journaux nationaux Agraw amazigh,no 131, sept. 2004 ; le Monde amazigh, no 50, oct. 2004 - 2954 et Tawiza,no 90, oct.2004.
2 Cette époque fut précédée d’une autre, ce fut la censure d’œuvres littéraires comme Le Passé simple Driss Chraïbi et Agadir de Mohammed Khaïr – Eddine.
3 fi sabiili mafhumin àaqiqiyyin li Ãaqafati-an al waéaniyya « Pour un concept réel de notre culture nationale ».
4 La laïcité ne fut pas encore instaurée comme valeur sacrée de la République.
5 Ceci est une traduction des paragraphes de l’article en question, de l’arabe vers le français.
6 Histoire du Maroc ou les interprétations possibles (en arabe et en français), Centre Tarik Ibn Zyad, 2001.
7 Histoire du Maroc, op. cit. p. 20.
8 Il rejoint ainsi une réflexion qui celle de L. – J. Calvet, Linguistique et colonialisme. Petit traité de glottophagie, Petite bibliothèque Payot, 1974.
9 Les deux recueils de l’auteur sont introuvables même dans les grandes librairies de la ville de Tanger.




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Mohamed ouagrar




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8ème Session de l’Université d’Été d’Agadir, Colloque international:
Repenser le Maroc: Ali Sidqi Azayku, le poète, l’historien et l’intellectuel engagé (Agadir 29, 30, 31 juillet 2005)
Le programme

Jeudi 28 juillet 2005:28 juillet 2005
A partir de 14h Accueil des participants à l’Hôtel Aferni.
Vendredi 29 juillet 2005
09h La séance d’ouverture.
09h45 Pause café.
1ère séance (à 10h30): L’oeuvre de Azayku au carrefour des sciences sociales:
■Tassadit Yacine (EHESS, Paris):
Azayku et la recherche: approche anthropologique .
■Mohammed Boudhan (Directeur du journal Tawiza, Nador)
علي صدقي أزايكو، المفكر الذي جاء قبل زمانه .
■Hassan Id Belqasem (Avocat, Rabat)
Atigen da f immagh Ali Azayku.
■Mohamed Alahyane (Chercheur, IRCAM, Rabat)
Itinéraires dans le combat culturel en Afrique du Nord depuis l’apparition du monothéisme.
■Said Oubejja (Université de Beni Mellal)
Azaykou et l’universalisme.
■Bennacer Hemmu Azday (Université de Rabat)
L’emprise continue de la pensée Amazighe.
■Rachid Najib Sifaw (Chercheur, Agwelmim)
معالم من حياة وفكر علي صدقي أزايكو .
■Discussion.
2èmeséance (à 16h) : L’oeuvre de Azayku au carrefour des
sciences sociales . (Suite)
■Mohammed Serhoual (Université de Tétouan)
Pensée et profondeur de Ali Sidqi Azykou.
■Ahmed Assid (Chercheur, IRCAM, Rabat)
الألم والتحدي في شعر صدقي أزايكو .
■Brahim Lasri Amazigh (Chercheur, Paris)
Azayku l’écrivain amazigh et la stratégie de l’accumulation
Azayku amara amazigh d tstratijit n usgudi
■Rachid El Hahi (Plasticien chercheur, Taroudant)
فعاليةالرمز وصوت الاختل في شعر ءازايكو .
■Ahmed Oubrik (Doctorant à l’Institut Maghreb Europe, Paris)
Mohamed El Mokhtar Soussi et Ali Sidqi Azaykou: parcours de deux intellectuels soussis ou l’évolution d’un «intellectuel amazigh» au Maroc.
■Brahim Oubella (Chercheur, Tata)
خصائص الإبداع الفني الأمازيغي بين شعر أسايس و شعر القصيدة .
■Discussion.
3ème séance (à 21h) : l’oeuvre poétique de Azaykou:
Approches littéraires et linguistiques.
■Abdellah Bounfour (Professeur, INALCO, Paris)
Yan igan sin ou la poétique dialogique de Timitar et Izmuln.
■Houssain Moujahid (IRCAM. Rabat)
Feu Azaykou et les fondements de la poétique amazighe
■Abdallah Boumalk (Chercheur, IRCAM, Rabat)
Quelques considérations linguistiques dans l’oeuvre de Ali Sidqi Azayku.
■Ahmed Bououd (Université de Casablanca)
La deixis et l’anaphore dans la poésie amazighe d’Azaykou.
■Mohamed Sguenfel (Ecole Nationale de Commerce et de Gestion, Agadir)
Les métaphores de l’identité dans l’oeuvre poétique d’Azaykou.
■Discussion.
Samedi 30 juillet 2005
■La journée: Visite à Igran n Twinkht, village natal de Ali Sidqi Azaykou.
■Soirée artistique (à 21h):
■ Lectures de poésie.
■Projection d’un documentaire sur Azayku.
■Pièce théâtrale portant sur la poésie d’Azayku.manche 31 juillet
Dimanche 31 juillet 2005:
4ème séance (à 10h): l’oeuvre historique de Azaykou ou
essai de relecture du Maroc.
■Mohammed Zahid (Chercheur, Nador)
فكر علي صدقي ازايكو او نحو مدرسة تاريخية مغربية .
■Abdelmottaleb Zizaoui (Chercheur, Nador)
علي صدقي أزايكو، وإعادة قراءة تاريخ المغرب .
■Mohamed Latif (Chercheur, Université de Meknès)
علــي صـدقي أزايــكو : قــراءةجـديــدة فــي تاريـخ المــغرب .
■Abdelaziz Yassine (Chercheur, Achtouken)
مشاريع البحث في الكتابة التاريخية عند علي صدقي أزايكو .
■Mustapha El Qadery (Chercheur, IRCAM, Rabat)
Ecrire l’histoire du Maroc. Apports d’Azaykou l’Amesnaw.
■Discussion.
5ème séance (à 16h) : l’oeuvre historique de Azaykou ou
essai de relecture du Maroc. (Suite)
■Houcine Ousgane (Chercheur, IRCAM, Rabat)
بعض مظاهرا لتجديد في المنهج التاريخي لدى على صدقي ءازايكو .
■Mohamed Hammam (Chercheur, IRCAM, Rabat)
بعض القضايا العلمية في الأبحا ث التاريخية لعلي صدقي ءازايكو .
■Mohamed Hendaine (Chercheur, Agadir)
التاريخ المغربي من خلال كتابات علي صدقي أزايكو .
■Abdelwahab Bouchtart (Chercheur, Agadir)
L’onomastique amazighe ou la mémoire d’un Maroc oublié.
■Discussion
Séance de clôture (à 18h)
■Le rapport final.
■Lecture des recommandations.
Soirée artistique (à 21h)
■Poèmes de Azayku chantés par Ammouri Mbark.
■Expositions:
- Exposition peintures.. poèmes du peintre Rachid Lhahi, résultat d’une lecture artistique dans le recueil Izmulen de Azayku.
- Exposition de tableaux de Abdellah Amennou.
- Exposition du livre.
- Exposition de l’oeuvre de Azayku.



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